Christian Labrune n’ignore quand même pas que l’auteur reproduit le dirscours des colons sur les colonisés
=============================================
@Oceane
De
quel auteur parlez-vous ? De l’auteur de l’article ou de celui du
bouquin que je citais ? Dans ce dernier cas, je n’arriverais pas à
donner un sens à votre propos : Stéphane Amar n’est pas un colon arabe
israélien. Il fait partie de ces Juifs dont les terres ont été
colonisées au VIIe siècle par le Calife Omar, lequel s’attaquerait
bientôt aussi, dès 640 si mes souvenirs sont bons, à l’islamisation
d’une Egypte satellite, alors, de l’empire byzantin. Deux siècles plus
tard, le grand mouvement de la colonisation islamique dominera toutes
les terres au nord de l’Afrique, et jusqu’aux rives de l’Indus.
L’immense empire britannique, au XIXe siècle, n’est au fond qu’une
lointaine imitation des entreprises coloniales des Abbassides.
Dans
le monde musulman, le processus de colonisation s’accompagne d’une
élimination progressive des minorités religieuses. Pour ne parler que
des Juifs : ils étaient 230 mille au Maroc en 45. Il n’en reste plus que
trois ou quatre mille. Sur cent mille en Tunisie en 48, il en reste
1500. Personne ne pourrait dire s’il reste un seul Juif en Algérie.
Après les pogroms en Irak, tous ont dû partir, et sans bagages, dès le
début des années 50. Et je ne parle pas de l’Iran après la révolution
islamique, ni de l’Egypte après 68, où il n’y avait pas d’autre choix
qu’entre la valise et le cercueil.
En Israël,
il restait 250 mille colons arabes après la guerre de 48, qui n’avaient
pas été obligés de fuir les combats ou avaient préféré rester. Ils sont
aujourd’hui sept fois plus nombreux : près de 1,8 million. Vous voyez
bien que ce n’est pas du tout le même processus. La récupération des
antiques royaumes de Judée et de Samarie ne s’accompagnera évidemment
pas d’une éviction des lointains descendants des colons arabes. Ils
seront une minorité sans doute un peu râleuse, telle celle des Arabes
citoyens d’Israël aujourd’hui, dont les députés se comportent à la
Knesset comme de véritables cochons, mais qui ne sont quand même pas
cinglés au point d’être incapables de faire la différence entre la
liberté et le niveau de vie dont ils jouissent en Israël - même s’il
subsiste encore bien des inégalités sociales - et le sort qui est fait à
leurs coreligionnaires de toutes conditions dans les pays voisins
soumis à des dictatures féroces.
Les
Occidentaux, les Français en particulier, ont fait cette énorme
connerie, connaissant fort mal le Moyen-Orient compliqué, de prendre par
antisémitisme (et le discours lamentable de De Gaulle en 67, hélas, n’y
est pas pour rien) le parti des pauvres et bons Palestiniens. Cela
relevait d’autant plus du syndrome de Stockholm que les premiers signes,
dans les années 70, des prétentions palestiniennes, auront été
d’abominables attentats dont Arafat était le premier responsable, et qui
coûtèrent la vie à bien des Européens.
Cette
perversion masochiste subsiste, et la politique férocement
anti-israélienne actuelle d’un Macron en témoigne encore.
Cette magistrale stupidité, cependant, ne durera pas, et le soutien à un
Iran désireux de « rayer Israël de la carte du temps » ne pourra pas se
prolonger indéfiniment. Déjà, les grandes entreprises que la politique
imbécile de l’Europe mogheriniesque entend protéger préfèrent se retirer
du pays des Mollahs, qu’il s’agisse de Peugeot, de Total et même
peut-être d’Airbus. L’argument des contraintes économiques ne tenant
même plus, il apparaîtra vite que les Européens sont en train de
collaborer, au pire sens du terme, et pour assurer sa persistance, avec
un régime islamo-nazi qui tyrannise un grand peuple depuis quarante ans
et vise, à terme, la destruction de l’Europe elle-même.
Pendant
ce temps-là, les pays sunnites de la région commencent à comprendre
qu’à condition de ne pas attaquer israël, il n’y a rien à craindre d’un
petit état grand comme trois départements français, qui s’est hissé aux
premiers rangs des puissances qui comptent, et sans la puissance
militaire défensive duquel l’hégémonie iranienne pourrait s’étendre
indéfiniment. Sans l’aide de l’aviation israélienne dans le Sinaï (une
centaine de raids durant ces derniers mois), l’Egypte serait en grande
difficulté face aux jihadistes, et la Jordanie, pays sans eau, dépend
étroitement, sur le plan économique, de sa coopération avec Israël. Il
faudra bien que les autres pays de la région, finissent par suivre cet
exemple et normalisent eux aussi leurs relations diplomatiques et
économiques. Que fera alors notre imbécile quai d’Orsay ? Prendra-t-il
le parti des derniers jihadistes ? Le régime iranien étant tombé, nous
substituerons-nous à l’Iran pour financer le Hamas et le Jihad islamique
de ces pauvres et bons Palestiniens pour que leurs terroristes puissent
continuer à creuser des tunnels, à lancer des cerfs-volants et des
ballons incendiaires et à massacrer partout à la première occasion ?