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Xenozoid 22 juin 2018 16:47

Le mythe de la normalisation

L’homme moderne ....

Texte

Le mythe de la normalisation

L’homme moderne....(bourgeois), dépend de l’existence d’un courant mythique pour justifier son mode de vie. Il a besoin de ce courant parce que ses instincts sociaux sont aussi biaisés que la démocratie elle-même : il pense que quel que soit ce que veut ou fait la majorité, cela doit être vrai. Rien ne pourrait être plus terrifiant pour lui que de sentir aujourd’hui : qu’il n’y a plus une majorité, si toutefois elle ait une fois vécue

Notre société est tellement fragmentée, si divers, qu’à ce stade, il est absurde de parler d’une « majorité ». C’est un mythe en partie préfabriqué par l’anonymat de nos villes. Presque tout les personnes que nous croisons dans la rue sont étranger : on relègue mentalement ces chiffres anonymes à la masse sans visage que l’on appelle le grand public, à laquelle on attribue quelques propriétés, on pense à des étrangers comme possédants. Ils doivent faire partie de la majorité silencieuse, cette force invisible qui fait que le monde est ce qu’il est, on suppose que ce sont les mêmes « gens normaux » vu dans des publicités télévisées.
Mais le fait est, bien sûr, que ces publicités font référence à un idéal inaccessible, afin de garder tout le monde exclu et insignifiant. Le « grand public » est analogue à cet idéal, car il tient tout le monde en laisse sans jamais faire une apparition, et possède le même degré de réalité que la famille parfaite dans la dernière réclame du dernier dentifrice.
Personne ne se soucie de cette masse absente, plus que les enfants bohème de la bourgeoisie. Ils se chamaillent sur la façon d’orchestrer leurs manifestations pour rallier " la masse » a leurs idées radicales, comme s’il y avait toujours une masse à appeler !
Leur société est désormais composé de nombreuses communautés, et la seule question est ,quelle communauté devraient ils approcher ... et s’habiller conforme, parler correct, n’est probablement pas la meilleure façon de faire appel aux éléments les plus potentiellement révolutionnaire de la société.
En dernière analyse, la soi-disant audience « grand public » ,qui s’imagine, pour déguiser ses manifestations et événements politique n’est probablement que le spectre de leurs bourgeois de parents, gravée au fond de leur inconscient collectif comme un symbole d’adolescent en manque d’estime et de culpabilité qu’ils n’ont jamais quittés. Ils feraient mieux de couper leurs liens avec la bourgeoisie tout en se sentant libre d’agir, de regarder, et de parler, peu importe qui les regarde, même quand ils essaient de faire avancer une cause politique : sans objectif politique atteint avec des militants en tenue de camouflage, il pourrait être plus important de commencer la lutte pour un monde dans lequel les gens n’auront pas à déguiser pour être pris au sérieux.

Et bien sûr, leurs enfants ont appris cela, aussi, même parmi les plus rebelles et radicaux des non-conformistes, les mêmes règles sont en place : ne mettez pas en doute votre place dans le groupe, n’utilisez pas de mauvais signes extérieur et ne souscrivez pas aux mauvais codes. Ne dansez pas quand vous êtes censé être tranquille, ne parlez pas quand vous êtes censé danser, n’oubliez pas vous êtes surveillé. Assurez-vous que vous avez assez de fric pour participer aux différents rituels. Pour garder votre identité intacte, identifiez-vous aux sous-cultures et styles, alignez vous à des bandes et des modes et à la politique qui en sont associées. Vous n’oseriez pas risquer votre identité, n’est-ce pas ? C’est votre seule protection contre une mort certaine aux mains de vos amis. Sans identité, sans frontières pour vous définir, vous devenez du vide, dans le néant . . . n’est-ce pas ?

Une chose étrange s’est produite. Bien que ces personnes aient eu le courage de remettre en question l’existence de Dieu, allant même jusqu’à la refuser à ceux qui croyaient encore, ils n’ont pas osé remettre en doute la moralité que ces lois avaient mandaté.
Peut-être que cela ne leur est tout simplement pas venu à l’esprit, après tout, tout le monde avait grandi maintenus par les mêmes convictions sur ce qu’était la morale et en était venu à parler de bien et de mal de la même manière, alors peut-être qu’ils ont simplement supposé que c’est évident, ce qui ést bon et ce qui est mal que Dieu soit là pour l’appliquer ou non.. on en peux seulement en conclure que l’univers,est très instable....

Dans une atmosphère d’hystérie et de paranoïa collective, les récits des autorités ou/et autorisés n’ont pas besoin d’avoir de sens ou de résister à n’importe quel examen approfondi. Leur but premier n’est pas de tromper, mais plutôt de délimiter un territoire idéologique acceptable, d’expression et d’émotion auquel les gens « normaux » doivent se conformer. Au-delà des limites, se trouvent les ténèbres extérieures de « l’anomalie » et de « l’extrémisme », dont aucune personne « normale » ne veut. Pour éviter d’être jeté dans cette obscurité extérieure, les gens se conformeront aux absurdités les plus absurdes et paranoïaques que vous pouvez imaginer.
Les classes dirigeantes le savent, et c’est pourquoi elles s’en moquent si vous réfutez leurs récits sur Twitter ou sur un site web « déshonorant » qu’ils ont rendu pratiquement invisible de toute façon. Ils ne discutent pas des faits ou de la vérité ... ils marquent les limites de ce territoire « normal » et attirent des gens effrayés.

bien malin qui voit quoique ce soit

 

Le mot « bourgeois »ou « ultra con » peut être amusant ou rebutant pour le lecteur tout autant que la révolution, convaincu qu’il est que la résistance efficace au statu quo est impossible et donc même pas la peine d’être examiné. Lecteur, ignorez votre incrédulité assez longtemps pour au moins envisager ou non si une telle chose pourrait être utile, et alors poussez plus loin, assez longtemps pour reconnaître cette incrédulité pour ce qu’elle est..... désespoir !

 


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