Bonjour Karol, votre
article soulève beaucoup de réflexion, je ne voudrai ni pourrai
bien sûr toutes les approfondir ni même les évoquer.
Il est des lois
naturelles que si on les viole cela crée la violence ; la loi
du nombre en est une.
Une autre est que
l’on peut la bienveillance, l’hospitalité que si l’on est soi-même dans
la quiétude. Et qu’on ne peut pas être dans la quiétude dans un monde à ce point violent, rempli à ras bord de nouvelles, information ou désinformation, à dose létale.
Une autre encore est
que l’imaginaire amplifie les peurs tandis que faire face au
problème rend fort.
Et puis, celles qui
ne sont pas vraiment naturelles mais qui impliquent l’arbitraire,
celui du pouvoir ; on ne peut pas dire que nous vivions hors de
cet arbitraire, et cela enrage car l’impuissance qu’il génère
chez ceux qui le subissent ne peut qu’engendrer le défoulement, la
haine et finalement la guerre.
Ce n’est pas
quelque chose qui se raisonne, Karol, c’est quelque chose qui est.
Et ce ressenti, ce sentiment d’être dépouillé, d’être menacé
n’est pas une insensibilité d’idiots ou de malfaisants de toutes
sortes, mais bien le ressenti, le ressentiment plutôt d’une
dépossession de son destin.
Le nombre : trente
pour dix mille, ça se vit bien ; le truc qui peut clocher c’est
que tout ça est imposé d’en haut ; les gus sont placés,
répartis, il y a quelque chose dans cet artifice de gênant. Il y a quelque chose de ponctuel, ce « voulu » qui gâte la vie.
Les choses ne
peuvent être intégrées que lentement et quand elles coulent de
source, quand elles ne sont pas l’effet d’une politique qui n’est
pas désastreuse seulement pour les pays de départ, mais bien aussi
pour les pays d’arrivée.
Tout est à l’envers
désormais et l’individu, dans sa précarité, qu’elle soit
psychique, sociale ou matérielle, ne peut plus vivre les injonctions
d’une politique inepte qui n’a plus la fonction d’ organiser et
faire tenir la vie dans une société donnée, mais celle de
favoriser les puissances de l’argent.
je n’aurais peut-être pas dû entamer cette réponse, tant à dire, mais tout cela me paraît tellement clair !!
Changeons nos politiques !!
Bien à vous Karol