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velosolex velosolex 29 juin 2018 00:42

Ici, on les nomment « les migrants »....A Mayotte ils nomment leurs frères de l’ile d’à coté « les clandestins », terme repris sans problème par beaucoup de journalistes. 

Je parle de cette dichotomie de traitement, car elle pose le problème d’une sorte de schizophrénie. 
Selon l’endroit, la rubrique ( politique ou social) le regard n’est pas le même....Je vous rassure, personnellement j’ouvrirais ma porte à quelqu’un qui en a besoin. Et je serais favorable à ce que ma commune accueille des réfugiés. 
Maintenant, derrière cette position politiquement correcte, au niveau de l’humain, je ne peux que m’en prendre aussi à la mondialisation, qui pousse sur les routes des gens très différents : Vrais exilés politiques et victimes de guerre, et aussi ceux qui rêvent d’un occident fantasmé, avec des images entrevues sur leur smartphone. Car il ne faut pas croire que tous les migrants, sont les plus pauvres, les plus déshérités. Bien au contraire parfois. 
 Le monde est ainsi, connecté, et les gens jeunes fuient leur pays, déséquilibrant un peu plus l’écart entre pays pauvres et riches. Cet exode « at least but no at last », est aussi vécu comme un cauchemar et tout autant comme une solution par nos puissants.
 Il n’y a qu’à voir l’Angleterre où la flexibilité entretenue par une population sans droits, a servi un peu plus à laminer les protections du travail. Ce qui a débouché finalement sur le brexit, et sur une xénophobie rampante. Oui, bien sûr les bons sentiments, mais après ?...Il faut bien penser le problème au niveau politique. Je pense que « ce nomadisme » est un traumatisme, source de problèmes sans noms, qu’on ne peut cacher sous un vernis rassurant, dans un monde qui se disloque. La meilleure solution, à moyen terme est de permettre aux gens d’espérer vivre correctement de leur travail, dans leur propre pays. Des aides devraient donc être distribuées dans ce sens, ainsi qu’une politique qui va avec, c’est à dire qui s’oppose à la mondialisation. 
Le cercle est bouclé, avec un noeud marin au milieu, qu’il sera bien difficile de dénouer. Je crains donc que certains se serviront d’un couteau, pour trancher dans le vif. 

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