@JC_Lavau
Poutine
n’est probablement pas prêt à lâcher l’Iran, mais de toute façon,
il fait se méfier de toutes ces affirmations hâtives au sujet du
retrait du Hezbollah ou des forces iraniennes du sud de la Syrie. Le
Hezbollah avait peut-être déjà commencé le rapatriement de ses
soldats. Cela est possiblement prématuré, tout comme le serait la
réduction annoncée des forces russes, qui avait déjà eu lieu par
le passé et avait du être annulé parce que les gredins
néo-colonialistes en avaient profité pour relancer leurs
offensives. Mais si Poutine n’est pas toujours si malin, il faut se
garer de conclusions trop hâtives au sujet de sa soumission aux
dictats israéliens :
http://www.comite-valmy.org/spip.php?article10104
https://www.lorientlejour.com/article/1123751/le-hezbollah-et-le-retrait-du-sud-syrien.html
......
Cette
interprétation des faits est totalement contredite par les milieux
proches du Hezbollah. Ceux-ci précisent que depuis la reprise par
les forces du régime syrien du contrôle de la région de Ghouta
autour de Damas et d’une grande partie du désert jusqu’à la
frontière des provinces du nord-est du pays, le Hezbollah a rappelé
de Syrie la plus grande partie de ses combattants.
Ce
retrait s’est fait dans la discrétion, mais il est dicté par une
seule raison : le fait que l’armée syrienne n’a plus besoin de
renforts. Les mêmes sources affirment ainsi que l’armée du régime
a repris son système de permissions accordées aux soldats qu’elle
avait suspendu depuis 2011 et elle a même allégé ses effectifs de
11 000 soldats de réserve qui sont revenus récemment à la vie
civile. Toujours selon les mêmes sources, la situation sur le
terrain syrien n’exige plus en effet une grande mobilisation et le
nombre de fronts ouverts s’est considérablement réduit, rendant
inutile une participation consistante du Hezbollah et même des
autres forces alliées.
......