Déjà
porté par son instinct à améliorer sa condition, l’homme a la
faculté, concernant ce qu’elle est matériellement, de la comparer à celle de ses semblables, ce qui le conduit
à une surenchère permanente, la référence de chacun en la matière
étant bien entendu le sort de plus favorisés que soi.
Comment
dès lors faire admettre aux oubliés de cette richesse, qu’ils
doivent renoncer ne serait-ce qu’à une partie de ses
bienfaits ? D’autant que leur sentiment de frustration est
soigneusement entretenu par ceux dont ils constituent la clientèle
et qui eux, sont souvent riches et puissants.