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ERANOVA 24 juillet 2018 00:46

Il est gentil Nicolas…


Alors, pour commencer, il existe un article 40 désormais fameux disant qu’il incombe « Toute autorité constituée, tout officier public ou fonctionnaire qui, dans l’exercice de ses fonctions, acquiert la connaissance d’un crime ou d’un délit est tenu d’en donner avis sans délai au procureur de la République et de transmettre à ce magistrat tous les renseignements, procès-verbaux et actes qui y sont relatifs. ». C’est-à-dire qu’il y a le règlement interne de l’Élysée, mais aussi la Loi, le Code pénal, quoi !
« Les sanctions judiciaires (civiles comme pénales) résultent d’une plainte en justice et d’un procès en bonne et due forme » ; qu’il dit Nicolas. 

Soit, mais pas seulement ! Elles peuvent aussi résulter (y compris à titre conservatoire) de la saisine du Procureur de la République avec constitution de partie civile.

 L’absence de dépôt de plainte par les victimes du tabassage n’empêche donc en rien la mise en examen des auteurs présumés du-dit crime ou délit, comme selon ledit article 40.

Le scandale, double, triple ou quadruple —on ne sait plus ou donner de la tête —, ne réside pas seulement dans le soutien supposé du P. de la R. et dans la légère réprimande qu’a subie M. Benalla (on parle de mise à pied conservatoire en attendant [3 mois, hélas] des sanctions disciplinaires qui ne s’annoncent que maintenant) ; dans l’existence d’anomalies comme seules en connaissent les républiques bananières. Ce n’est pas le règlement Élyséen qui est en cause, mais la pratique consistant à le substituer à la Loi générale. 

Mais c’est vrai qu’il aime bien les bananes, Nicolas !

- Nicolas, Nicolas…Quand on sait trouver psi…-truc-machin-chose dans son dictionnaire, on sait la différence entre « conservatoire » et « disciplinaire ».

Et puis, à ce stade, après prise en charge du Parquet et prononcé de plusieurs gardes à vue et mises en examen, je crois bien que Nicolas peut s’autoriser à dire « affaire »…Où alors ce mot est-il encore trop tabou pour lui ?

Car il s’agit bel et bien, non de s’interroger ad libitum sur la façon dont les vidéos amateurs produisent leurs effets, mais par exemple de se donner la peine de constater qu’outre la violence en réunion, (passons sur le port illégal d’arme au moment des faits, le brassard POLICE et l’usage du réseau Acropole) la séquestration de vidéos-surveillance — avec toutes les transgressions qui l’ont également accompagnée — par des civils s’arrogeant pouvoir et insignes de police, constitue un scandale impossible à ignorer ; sauf pour Nicolas.

« Cela n’explique pas pourquoi les deux vidéastes ont mis deux mois et demi à rendre la vidéo publique. » 
Il nous enlève presque les mots de la bouche Nicolas. En l’occurence, le troisième vidéaste de talent de ce premier mai, c’était le réseau de vidéosurveillance policière. Vraiment, on ne s’explique pas pourquoi il a mis tant de temps à montrer ses images, le réseau de surveillance… À moins que… 

Nicolas, décidément, est un grand ingénu — comme nous en a brossé Molière — ; un de ceux qui voyant la fumée, ne devine jamais un feu que quand l’incendie fait rage ailleurs que chez lui.

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