Merci pour cet article équilibré, l’exercice est difficile lorsqu’on parle de Cuba.
Une remarque à propos de :
« La poursuite sans fin du bonheur par la consommation y étant presque impossible, les gens prennent le bonheur quand il passe : en famille, entre amis, dans la rue, en faisant la queue... »
Ce qui sous-tend « à défaut de grives on mange des merles ».
En fait la seule corrélation que l’on puisse établir à partir de notre expérience occidentale c’est :
la poursuite sans fin du bonheur par la consommation étant institutionnalisée, les gens ne prennent pas le bonheur quand il passe ... faute de temps, d’énergie disponible, d’automatisme compétitif etc...
La contraposée nous dirait que le bonheur quand il passe n’invite pas à l’institution du bonheur par la consommation. Vérifiable ailleurs qu’en occident.
Du coup les grives deviennent des merles et réciproquement.