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En réponse à :


Claude (---.---.247.32) 26 août 2005 12:17

Le rejet « a priori » se fait justement à cause du fait que l’Etat ne joue pas (et ne jouera jamais) son rôle dans cette affaire. Comme il a été dit tout à fait officiellement, les attributions de « labels » sont aussi/surtout une affaire politique et économique. Comment imaginer qu’une compagnie « extra-européenne » se verra refuser un label, fut-il bleu, alors que ladite compagnie est cliente d’une certaine firme toulousaine ? Le contrôle du respect des normes ne sera jamais efficace, tout simplement parce que dans cette affaire, l’Etat est juge et partie. Et c’est sans doute là le vrai point faible de tous ces projets de listes d’exclusion. L’intervention du ministre des Transports, publiée au JO du 16 août dernier, le montre bien (cf. http://www.eurocockpit.com/archives/indiv/E006273.php - encore eux, désolé... !).

Il ne faut pas se leurrer sur les effets de manche et autres coups médiatiques de nos dirigeants. On use et abuse des malheureuses circonstances de l’actualité pour étouffer un dossier extrêmement grave à la base : la sécurité aérienne n’est plus assurée comme elle le devrait et cela n’ira pas en s’arrangeant, bien au contraire, puisque ceux-là même qui doivent y veiller font tout pour nous aveugler. Mais si ce n’était que dans ce domaine...

La solution viendra peut-être d’une décision prise au niveau supra-national (européen ?), auquel cas nos instances nationales n’auront qu’à obéïr... sauf si ladite décision ne prévoit un régime d’exception nationale où chaque pays pourrait, à sa guise, moduler le contenu de la liste d’exclusion en fonction de ses intérêts propres...

Cordialement.


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