Qui sait à quoi en est vraiment le Venezuela ?
Il y a deux écoles : la paradisiaque et l’apocalyptique.
La « paradisiaque » reconnaît quelques difficultés,
mais que compense toute une série d’éléments positifs, profitant au peuple vénézuélien :
alphabétisation, santé gratuite, métro gratuit, construction de centaines de
millions de logements sociaux, retraites versées à des milliers de gens n’ayant jamais cotisé, la production de génériques gratuits, millions de Vénézuéliens partant en vacances…
L’ « apocalyptique » parle de tout
autre chose, une dette souveraines à 150 milliards de dollars, 9.7 milliards de
réserves pour des remboursements de 9.5 milliards d’ici à la fin de cette
année, un outil d’exploitation du pétrole tournant à 30 %, en raison de la
vétusté et du mauvais entretien du matériel d’exploitation, un recul du PIB du
18 % cette année, et de 45 % depuis 2014, une inflation de près d’un million de
% pour cette année…
A partir de là, chacun peut choisir en fonction de ses
préférences politiques. Mais on peut aussi s’en foutre en attendant que ça se
décante. Surtout si on n’est pas vénézuéliens, si on ne connaît pas de
Vénézuéliens et si on n’a pas d’intérêts au Venezuela.