Supposons nos maux identifiés : défiance envers l’Europe, chômage, importance des engagements financiers de l’État, avenir des régimes sociaux, fracture et inéquité sociales, accès à la justice, marché de l’immobilier, etc. Supposons aussi les solutions, dans leur généralité, connues des hommes de bonne volonté : discrimination positive, rétablissement de l’équité, meilleur accès à la justice, moins de lois et plus lisibles, moins et mieux d’État, plus d’investissements sur l’avenir, augmentation du taux d’activité des Français, plus d’esprit d’entreprise, plus de dynamisme démographique, intégration européenne accentuée.
Quand, dans une double énumération, on mélange les constats objectifs, les postulats et les voeux pieux, toute la démonstration qui s’ensuit est depréciée...