@pemile
L’étude américaine a suivi 54000 agriculteurs ET leurs épouses (c’est confirmé là )
soit 89000 personnes suivies pendant 20 ans : une telle étude ne peut pas rater des cas de cancer, et les épouses ne sont pas protégées.
Voilà ce qu’on peut lire sur l’article cité :
De plus, les
cohortes françaises (Agrican MSA) et américaines comportent
majoritairement (cf démographie agricole) des travailleurs et
retraités qui ont oeuvré avec les pesticides bien avant que les
équipements de protection soient « à la mode ». De
plus, ils ont côtoyé des pesticides désormais interdits, d’une
nocivité supérieure à celle des actuels.
La comparaison de
ces cohortes avec la population générale est donc pertinente et
« parlante »,
Les cohortes
d’agriculteurs étudiées actuellement comportent tous les âges,
mais avec une majorité d’anciens qui, si les pesticides en général
et ceux à base de glyphosate en particulier étaient si toxiques
qu’on le prétend, auraient un surcroît de prévalences de cancers
et autres maladies dégénératives nettement supérieur à la
population générale. Ce n’est pas le cas.
la protection des
utilisateurs : il faut être constant dans l’argumentaire. Beaucoup
débarquent sur les forums en parlant des nombreux cancers des agris
à cause de la manipulation des produits, puis quand on montre qu’ils
n’en ont pas plus (cette étude) voire moins (AGRICAN en France),
les protections deviennent un biais. Dans la pratique, les
protections dans le monde agricole sont mal utilisées, mais surtout
reconnues comme limitée en efficacité (en particulier pour les
gants
.