@Pierre_Fumier
Le Français n’aura perdu le combat, car s’en est un, si les francophones cessent d’assurer sa promotion et sa défense.
Qu’un histrion politique s’avise de dire des âneries à l’étranger en dénigrant son propre pays est un comportement qui trouvera son juste châtiment.
Des pays qui ont eu la volonté de se départir du français y sont revenus après des expériences malheureuses (je pense à l’arabisation en Algérie).
D’autres pays, très discrètement, veillent sur ce trésor linguistique et le pratiquent à la perfection.
Peu importe qu’à l’échelle mondiale triomphe la langue anglaise.
Comme vous le dites fort justement, il n’en reste pas moins que le français vivra à travers les gens et à travers sa richesse littéraire.
Il suffirait de peu de choses, question de volonté, pour la rétablir comme un passage obligé dans les instances internationales, en diplomatie, dans la langue des affaires où elle demeure malgré tout.
Je suis personnellement toujours agréablement surpris de rencontrer dans des instances où règne un globish plus ou moins élaboré des gens qui éprouvent un réel plaisir et une réelle fierté à s’exprimer en français.
occasion de rappeler que ce monument littéraire russe que constitue (La) Guerre et (la) paix (Война и мир), commence par une conversation en français dans un salon.
Quant à l’Alliance française, voilà bien un instrument remarquable puisque la Fondation coordonne près de 835 Alliances dans le monde dans près de 132 pays, avec environ 500.000 élèves !
Rien n’est perdu et si je puis me permettre : Sursum Corda ! (variante d’un Keep Calm & Carry On...)
Bien à vous,
Renaud Bouchard