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Hervé Hum Hervé Hum 25 octobre 2018 23:03
@Hamed

Pour étayer mon argumentation, il me faudrait en passer par expliquer le principe de relations de causalité, car c’est lui qui se « cache » derrière toute nos pensées.

En attendant, on tourne en rond !

Le problème de votre position, c’est qu’elle est statique et admet difficilement le mouvement dynamique du raisonnement que je suis (de suivre s’il est correct, car s’il est faux, alors, c’est effectivement mon raisonnement).

Nous sommes d’accord sur le fait que le bébé naît sans pensée réfléchit intérieurement, cette faculté se développant avec l’’expérience de son environnement en rapport à ses sens, dont la faim, entre état repus et état de faim et la sensation de plénitude ou d’inquiétude, qui s’ajoutent aux 5 sens reconnus, mais non considéré comme tels, en raison du fait qu’il s’agit de sens tournés vers l’intérieur à l’être, alors que les 5 autres sont des sens tournés vers l’extérieur.

Mais vous oubliez que les deux sens tournés vers l’intérieur, sont un état réfléchit par le bébé au niveau de ses sensations, sa perception de son environnement intérieur, avant même les autres. Le bébé dans le ventre, partage les émotions de sa mère et dans les cas extrêmes, fusionne avec les émotions de telle sorte que son corps est affecté, voir, sa nature d’être altérée.

Ce que le bébé éprouve, sont des pensées qui vont rester actives tout au long de la vie de la personne, mais évoluer en fonction du vécu de la personne, parce« qu’entre l’en soi et le pour soi, il y a le hors soi, c’est à dire, les autres, dont les pensées interagissent avec les notre. Ne vous est t-il jamais arrivé d’avoir la même pensée en même temps avec quelqu’un ? Mais qui a donc eut le premier la pensée ? voilà une situation quantique par excellence !

Tel qu’écrit, je comprend le »pour soi« , comme un mouvement, l’expression de la volonté, alors que »l’en soi« est un état statique, parlant de l’intériorité de l’être.L’en soi est alors la source et le pour soi, le courant. Aussi, l’en soi renvoi plutôt au hors soi et le pour soi au contre soi.


Pour imager le problème disons, existentiel de votre théorie sur la pensée et que vous avouez en écrivant  »Mais, à mon sens, en ce qui me concerne, il faut rendre à César ce qui appartient à César. Certes je pense ma pensée, mais ma pensée pense aussi en moi. Et j’essaie de trouver un juste milieu entre moi et elle.« 

le problème, c’est que vous êtes obligé de vous accrocher à votre pensée en considérant que c’est aussi la votre, car sinon, ce n’est pas tant votre entendement qui est menacé, mais le sens de votre existence et donc, vous paralyserait totalement. Aussi, pour ne pas être paralysé et continuer à donner un sens physique à votre vie, vous devez, pour le moins, »trouver un juste milieu entre moi et elle« . Pour imager le phénomène, c’est comme si vous voulez prendre un remonte pente en vous demandant lequel prendre et qu’elle pensée écouter pour le prendre, tant que vous n’en prenez pas une pour vous même, vous restez en bas de la piste et ne profitez pas des joies du ski !

C’est ce qu’on peut appeler une aporie du raisonnement, parce que c’est une impasse logique. Vous constatez qu’il y a des pensées qui pensent en vous, mais devez quand même penser les pensées qui pensent en vous, pour prendre des décisions et agir.

La question n’est pas tant de réaliser qu’il y a des pensées qui pensent en nous (tout être humain normal en fait l’expérience continu), état statique de l’instant présent, mais que ce sont nos propres pensées d’états statiques antérieurs, c’est à dire, dans un instant présent passé, qui occupe dans notre être toujours cet instant présent, mais décalé dans l’espace-temps d’autres instants présents vécu entre temps. Or, ce qui détermine la hiérarchie des instants présents vécu, c’est le rapport émotionnel ressenti ou pour les 5 autres sens, le rapport sensoriel mauvais/bon ou agréable/désagréable, etc. Personne ne se rappelle quand il approchait sa main de la flamme de la bougie et tant qu’un adulte nous en prévenait, mais seulement lorsqu’il à touché la flamme et s’est brûlé. Parce que c’est seulement à ce moment là qu’on y fait attention et qu’une petite voix nous dit alors »fais attention, tu vas te brûler !’. Cette pensée pense en nous alors et revient chaque fois que l’occasion se présente, sinon, gare de ne pas se brûler.

Tout cela se construit alors sous forme d’algorithme. La même base logique de ceux utilisés pour nous guider dans nos choix, en étudiant d’abord nos choix une première fois et ensuite, en gérant selon les apports nouveaux et ceux qui en échange sont délaissés, parce que ce qui doit se gérer, c’est l’instant présent, dans un espace-temps compté et décompté où donc, l’être ne peut pas accomplir tous ses choix souhaité, il doit les trier, mais plus il y a de choix en balance, plus la pensée est assaillie de pensée qui pensent et nous ralentissent. C’est également cette
limite d’espace-temps qui exige de diviser la pensée en forme instinctive et réfléchit au présent.

Qu’on peut appeler aussi réduction de l’état pensif à l’action pensante.

Ainsi, ceux qui ont une pensée dominante unique, dites obsessionnelles, sont ceux qui montrent le plus de détermination fanatique.

Voilà la partie d’article !



























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