Macron est tellement détesté que la seule solution qu’il ait trouvée pour garder la tête hors de l’eau, consiste à entraîner les autres avec lui. Cette méthode est d’ailleurs la sienne depuis son élection : campagne contre Fillon (au gré des fuites organisées dans la presse), campagne contre Mélenchon (« l’ami des dictateurs »…) et campagne contre Le Pen (« les heures sombres »…). Les électeurs de Macron me disent : « C’est le moins pire ». Et c’est bien ça : il réussit à faire détester les autres chefs politiques encore plus que lui-même – grâce à ses amis oligarques détenteurs de médias – et donc à paraître « le moins pire ». Jusqu’où tout cela descendra-t-il ?
À ce stade, la minable répression policière de la France Insoumise surprend à peine : Macron est vraiment très, très bas dans les sondages. Se comporter comme un petit dictateur est l’unique choix qui lui reste puisqu’il n’a par ailleurs ni respect pour les Français, ni idées (positives) à leur proposer.