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batmou 19 novembre 2018 15:19

@Pascal L
Je ne peux pas dire que je ne suis pas d’accord avec votre analyse, ni que je suis d’accord, mais nous convergeons sur certains points. Probablement davantage une question de forme que de fond.

S’agissant des considérations monétaires, il est désormais établi que l’essentiel de la monnaie en circulation est créé ex-nihilo par les banques privées, au moment des emprunts, et que cette monnaie est détruite à mesure que les remboursements parviennent aux banques, ne restent que les intérêts. Et comme l’émission de dette est devenu le principal moyen de création monétaire (monopole obtenu par les banque privé au détriment des banques nationales dans les années 70), l’accumulation des intérêts exige une augmentation permanente de la dette émise.

Vous avez raison sur la dette : l’usure a toujours été considéré comme de l’esclavage déguisé. Aujourd’hui, avec le paiement des intérêts de la dette générée par de l’argent créé ex-nihilo, le peuple français travaille gratuitement pour les banquiers. On les a convaincu qu’il était juste de payer des intérêts mais c’est contestable. Le non remboursement d’une dette créé par l’Etat ne fait que générer de l’inflation ; si elle reste maitrisée, il n’y a pas de quoi s’en inquiété. Les banquiers ne veulent pas d’inflation parce que ça diminue la valeur des intérêts qu’ils perçoivent ; ils exigeront donc le remboursement de toutes les dettes. En théorie, les Etats peuvent s’opposer au banquier sans prendre trop de risque mais en pratique, il ne vous a pas échappé que les chefs d’Etat sont souvent banquiers...

S’agissant du cout des biens et service et du montant de salaires, il devrait découler, dans un système libéral, d’une confrontation entre l’offre et la demande. Les problèmes actuels de l’agricultures préfigurent les problèmes qui toucheront les personnes disposant de qualifications trop communes. Pour encore, l’Etat fixe un salaire minimum mais dès que ce ne sera plus le cas, dans un marché ouvert, le salaire des « généralistes » tendra mécaniquement vers Zéro. Le marché n’a pas d’oreille pour écouter les souffrances des travailleurs.


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