Le Diesel est moins nocif que l’essence sur la moyenne des
différents critères.
Il consomme environ 20% de carburant (atomes de carbone) en
moins que l’essence (effet de serre).
Dans la définition réglementaire actuelle, le bilan
particules du Diesel est meilleur que celui de l’essence, en particulier du
fait de particules « essence » enveloppées d’hydrocarbures
aromatiques polycycliques (cancer).
Sur les émissions d’hydrocarbures, c’est du même ordre
(cancer).
Les oxydes d’azote (qui font tousser les asthmatiques et tuent les
vieillards quelques jours avant l’échéance) sont le problème du Diesel, mais sont bien contenus par la
réglementation. Egalité.
Un esprit conspirationniste dirait que la campagne anti-Diesel est pilotée par des intérêts industriels/économiques. Il n’y a pas de Diesel aux USA hors PL (les Allemands ont commencé à importer des voitures Diesel aux USA en trichant un peu plus que les autres constructeurs sur les normes de dépollution : 20 milliards d’amende) et au Japon. Les constructeurs français, très bien placés en Diesel, sont aussi pénalisés par cette campagne anti-Diesel.
Nous avons en France un expert crédible et écouté sur les énergies (Jancovici), expert qui n’a pas son équivalent pour la dépollution. La raison en est que les pneumologues ne savent pas dire ce qui est mieux ou moins bien (difficile). La nocivité presque évidente de la cigarette a mis du temps à faire l’unanimité, alors la distinction entre la nocivité de l’essence et du Diesel ...