C’est un grand classique de la part des gouvernements de mettre en scène des « casseurs », éléments dits incontrôlés en fait parfaitement infiltrés et dirigés par les forces spéciales de la police. Bien évidemment des gens sans expérience peuvent se laisser entrainer dans ces actions sauvages.

On a le triste cas de ce jeune, Rémi Fraisse, mort, pour rien, à Sivens lors d’affrontements nocturnes en sorte de ballet orchestré où des grenades offensives, qui sont ordinairement plus bruyantes que mortelles dans un espace libre, ont été utilisées. Malheureusement et très tristement ce jeune a été victime d’un concours de circonstances, l’emprisonnement de la grenade entre son sac à dos et lui-même, qui rendait cette grenade mortelle.

Visiblement le gouvernement avec l’assistance des médias cherche à tout prix à déqualifier ce mouvement, à lui coller une étiquette d’extrême droite et surtout à ouvrir la voie à une répression policière musclée… 

L’équation est simple, d’un côté on a un pouvoir personnel avec un prétentieux sans expérience particulière si ce n’est le service de la finance internationale qui l’a mis en place, et qui a un soutien populaire extrêmement réduit et de l’autre un mouvement populaire profondément représentatif ** et qui de ce fait bénéficie d’un soutien populaire important.

Jouer l’affrontement de la part d’un gouvernement, où sévissent beaucoup de bras cassés, avec un Macron complètement à côté de la plaque, est une grosse erreur. Ne pas contrôler , maitriser ce véritable soulèvement avant qu’il ne prenne de l’ampleur et que des points de convergences surviennent avec d’autres mouvements sociaux contre la réforme des retraites, les augmentations multiples… sans compter le choc du prélèvement à la source et de tous ses problèmes à venir, marque un manque d’expérience politique assez terrible.

** ce mouvement exprime l’impossibilité de vivre pour beaucoup, y compris avec un travail. Ainsi que la rupture du peuple avec l’ « idéologie écolo » qui sert le système néo libéral dans ses ponctions d’argent sous un prétexte qui apparait par ailleurs de plus en plus bidon : « sauver le climat » ne parlons pas de « sauver la Planète » avec un effort encore plus grand de gens aux smic !