Sur l’argument de la défense :
Je ne suis pas familère du dossier, mais il me semble avoir lu que l’auteur des faits était un récidiviste. La première affaire avait été classée sans suite, mais le Bengali a quand même été mis en garde à vue et interrogé. Dès lors, et même s’il n’y a pas eu condamnation, on peut penser que l’auteur des faits a quand même pu être un poil sensibilisé au concept du consentement, et que certains codes culturels lui sont apparus plus clairement. Argument très bancal donc.
Sur l’acquittement :
Il est quand même surprenant que par deux fois et à quelques semaines d’intervalle, deux jeunes filles aient porté plainte pour viol contre le Bengali sans que les jurés y voient un élément troublant et répétitif et aient pu écarter toute culpabilité du mis en cause. A moins de partir du principe que toutes les jeunes filles françaises sont des mythomanes sans doute racistes ?