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Nicole Cheverney Nicole Cheverney 28 novembre 2018 12:45

@Balkanicus

Ben pas besoin de faire l europe, il n y avait qu a signer un traite de libre circulation des personnes....

En fait, si nous réfléchissons bien, la libre circulation des personnes et des biens a toujours existé, mais les frontières issues de la Souveraineté du pays et du peuple qui le compose étaient avant tout, non pas des « passoires », mais des « SAS » pour filtrer les marchandises issues du commerce international, ainsi que les personnes désireuses de rentrer sur le territoire et de s’y installer. Cela assurait la cohérence et du commerce et de la Nation, notre indépendance financière, énergétique, principes issu de la révolution de 1789, ayant été mis à mal par les traités de Maastricht et de Schengen.

Que voulaient les rapaces derrière l’UE ? Qu’il n’y aient plus de régulateur, qu’il n’y aient plus de frontières, plus de pays, plus d’Etat, pour permettre aux plus « audacieux », comprendre : les plus « gourmands » des industriels, des banquiers, de formater une nouvelle vision du monde, la leur, sous le vocable de « mondialisation heureuse », alors qu’il n’y a pas plus de « mondialisation » qu’autrefois, si nous nous penchons sur le passé, avec les échanges internationaux, culturels, de commerce et de banques, qui ont depuis des siècles composé la loi du genre, du CAPITALISME, au moins depuis le 16e siècle. Le mot avancé : mondialisation est faux, car il impliquerait des échanges internationaux sans monopole financier, celui du dollar et culturel, anglo-saxon, spécifiquement. Nous sommes dans un système capitaliste globaliste, monopolistique. 
Les lois NATIONALES édictaient des règles et des principes intangibles pour la régulation des « marchés », de la « bourse » et des banques. Et cela rendait les « banquiers » beaucoup moins arrogants. Après Maastricht et Schengen, ces principes ont été abandonnés au profit d’une politique de dénégation de la Souveraineté, de l’idée de NATION indépendante avec la fabrication de la machine infernale : l’UE !
Pompidou, un des premiers, a, alors que la France était souveraine et prospère, par sa loi félone de 1973 sur les banques, attaqué un pan de notre indépendance monétaire. Cela était un premier pas, inaperçu pour le grand public, sauf pour les initiés qui savaient parfaitement qu’ils ne s’arrêteraient pas là. Et que cette loi de 1973 était décisive pour la suite.
Décidés d’ aller plus loin que jamais, ils fomentaient déjà leur plan pour asséner une bonne fois pour toutes, le coup de grâce final et fatal, (dont nous vivons aujourd’hui, les conséquences et le désastre), à tous les Etats souverains européens, et la France particulièrement, puisqu’elle ne répondait plus du tout à leur vision globaliste. Pays riche, pays qui avait un système social des plus performants au monde, le premier d’après le classement de l’OMS. Rétrogradé aujourd’hui après la casse perpétrée par Sarkozy, Hollande et Macron !
Au départ, ces « gens-là » n’étaient pas pressés, ils prenaient leur temps. Cette « levure » pour faire monter le gâteau globaliste, et la destruction des Etats, a été semée lentement mais sûrement, avec la ferme intention de fermer les écoutilles, une fois le système bouclé, avec comme sous-marin un Mitterrand embarqué dans l’aventure, garant de nous coller Maastricht et Schengen. Ses successeurs ont terminé le travail commencé.
Le programme qui nous est proposé au jour d’aujourd’hui, est clair : DESTRUCTION DE L’ETAT SOUVERAIN et PRIVATISATION TOTALE. Après Mitterrand, nous avons eu le binôme JUPPE/CHIRAC avec les lois sur les retraites, la Sécu, puis de larges pans et d’entames de l’EDF, La Poste et Télécommunications, la SNCF, etc. avec Sarkozy, Hollande.
Macron, lui est bien plus pressé que ses prédécesseurs, car « ils veulent aller le plus vite possible » devant la contestation qui se lève partout en France, et dans le monde aussi. Depuis le référendum 2005, ils se sont aperçus qu’ils ne peuvent plus finasser et faire passer silencieusement leurs lois félones sans que le peuple ne se dresse devant eux.
Le système capitaliste tel qu’il se présentait jusqu’en 1973 ne leur convenant plus, il a fallu qu’ils le transforment en système encore plus monstrueux, pour l’asservissement des populations. Nous ne pouvons pas accepter cela, et les « gilets jaunes », je reviens à eux, sont là pour le prouver.


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