C’est jusqu’à preuve du contraire le seul moyen qu’ont les
citoyens aujourd’hui d’opposer une alternative au pouvoir : on
peut rêver à la démocratie directe, c’est sympathique, d’ailleurs
c’est ce qui se passe et qui débouche sur un fatras de
revendications contradictoires auxquelles j’ai la plus grande peine
à voir comment elles pourraient être satisfaites, d’autant que
l’intégration monétaire à l’Euro ne permet plus des largesses
qui seraient récupérées par l’inflation.
Mais peut-être
sommes-nous à la veille de grands bouleversements dans la manière
d’appréhender la politique et la nécessité – tout de même
sauf à considérer que ce sont des calembredaines – de répondre
aux urgences climatiques.
De toute manière,
la France a abdiqué son droit à battre monnaie, ce qui réduit ses
possibilités de répondre à la grogne des manifestants.
On peut le déplorer
– et personnellement je ne suis pas un européiste convaincu –
mais un fait est plus fort qu’un lord maire et il faut en tenir
compte.