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Christian Labrune Christian Labrune 5 décembre 2018 13:21

@Renaud Bouchard

A la fin d’une partie d’échecs, si on n’a plus que deux pions, l’élégance impose de coucher son roi sur l’échiquier et de ne pas continuer, bêtement, à pousser le bois pour retarder le mat.

Pour Macron et ses pauvres suiveurs, la partie est perdue depuis longtemps et ils ne paraissent pas capables d’en tirer les conséquences. Ils nous auront administré, avec une surprenante obstination, bien des preuves de leur incompétence et de leur irresponsabilité. Si on tenait absolument à conserver Macron, il conviendrait de lui imposer une curatelle ; c’est-à-dire, comme autrefois durant la minorité d’un roi, une régence. Mais celle-ci prend fin, pour Louis XV, dès le lendemain de ses treize ans, et notre président, s’il est jeune, a quand même depuis longtemps passé l’adolescence ! Mais c’est surtout que nous ne sommes plus dans un système monarchique ; des Macron, il s’en trouve à la pelle, et il ne semble pas que l’attachement du peuple à sa burlesque majesté soit si fort qu’on puisse craindre, s’il regagnait les coulisses, la nostalgie de la farce débilitante qu’il vient de nous jouer.

Il n’y aura pas de réconciliation possible. Les choses, désormais, vont aller de mal en pis. On aura compté trois actes. Le quatrième est pour la fin de cette semaine ; ça ira peut-être un peu mieux, comme toujours au quatrième acte de la tragédie classique, mais au cinquième, les banlieues pourraient bien se réveiller à leur tour, et là, je crains le pire.


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