Le problème est ailleurs. J’ai travaillé avec des névrosés et des psychotiques avec une tendance paranoïaque prononcée. Avec les névrosées : les métaphores, les jeux de mots, les double sens, l’humour graveleux, les piques parfois, la langue des oiseaux passait parfaitement. Mais aujourd’hui la société a sombré dans la paranoïa et alors il fait être très différents : fini le plaisir et la plaisanterie. Un chat doit être un chat. Hier, j’ai regardé un émission du ARTE et la tradition du père fouettard chère au folklore hollandais. Le père fouettard étant représenté une perruque crépue et maquillé en noir. Un mouvement africain de bloquer la manifestation. De nous interroger : qui a raison ? Un peu les deux, certes. Mais alors, au lieu de chercher la confrontation, le mieux est de couper la poire en deux. Se noircir comme les ramoneur et mettre un chapeau folklorique sans perruque. Pour les africains ce n’étaient pas assez. https://eenvandaag.atavist.com/zwartepiet