@julius 1ER
Vous avez de L’URSS, du Stalinisme et de la Chine de Deng Xiao Ping une vue partiale et partielle.
En 1927 (arrivée de Staline aux pouvoirs) l’URSS vit sous la NEP de Lénine avec son marché agricole libre et en négociation avec des capitalistes étrangers (surtout allemands et US) pour capter les avancées technologiques (par rapport à la Russie de l’époque) nécessaires pour industrialiser rapidement le pays. Cette politique, après la mort de Lénine, est critiquée par les néo-communistes, marxistes vulgaires, qui confondent égalité et égalitarisme.
C’est dans ces conditions que Staline obtient les pleins pouvoirs pour abandonner la NEP au profit du « socialisme dans un seul pays » qui prétends industrialiser l’URSS par l’autarcie en priorisant, exagérément, l’industrie lourde, aux dépends de l’industrie légère, et donc des besoins (déclarés superflus) de la population. Jusqu’en 1991, hormis sur le plan militaire, elle sera incapable d’atteindre un niveau matériel de vie comparable avec l’Occident, ce qui explique la chute finale.
En 1979, la Chine sort du Maoisme avec la « déplacardisation bi-décennale » de Deng qui, dans les conditions de la Chine, revient, sans le proclamer, à la NEP de Lénine. Les capitalistes occidentaux sont conviés, pour 50 ans (2030), à venir accumuler des profits sur le dos de l’immense prolétariat chinois, tout en partageant, avec la Chine, les colossales compétences acquises depuis plusieurs siècles par le capitalisme occidental. Celui-ci, en crise de surproduction en Occident, sans bien mesurer les conséquences, mord à l’hameçon.
En 2018 la Chine arrive sur le toit du monde, et reparle ouvertement du « socialisme ». Ceux qui ont cru, en 91, à l’éternité du capitalisme en sont pour leurs frais. Le « monde a changé de base »....