@ETTORE
Les travaux de Lorentz et surtout de Poincaré, puis Grossman et d’autres ont conduit à l’abandon total de la notion de « temps universel et coordonné » comme vous dites.
Qu’il soit basé sur la rotation de la terre, sur l’oscillation électronique des atomes ou autre, cela ne change rien : Chaque horloge attribue aux évènements qui la touchent un chiffre que l’on appelle temps ; mais a priori tout est possible dans la relation entre les chiffres attribués par des horloges identiques à un même évènement, c’est là l’abandon total de la notion de temps universel.
L’intuition de Newton : « Le temps est absolu et s’écoule uniformément pour tous » , a duré deux siècles et demi, puis s’en est allée au musée de l’histoire des sciences.
Ceci pour les perceptions sensorielles, monde pour lequel on a conservé la notion de l’écoulement du temps propre à chaque horloge.
Pour le monde des sentiments, chacun croit ce qu’il veut. Moi personnellement je ne crois pas au temps intérieur, je crois l’âme humaine atemporelle, non dévorable par le dieu Chronos. Et les sentiments de l’âme de même, ils s’expriment dans le temps mais sont atemporels en eux mêmes.
Pour le monde des sens, je crois à la fin des temps comme à leurs commencements, mais chacun croit ce qu’il veut. De toutes façons, personne évidemment ne peut prouver l’existence du monde des sens à l’infini avant et après ce que l’on a perçu de ce monde (cette question n’a pas de sens !).