C’est curieux, la littérature, tellement liée au pathos.
J’ai lu Houellebecq à une poque où je n’avais plus rien chez moi et rien trouvé d’autre chez ma voisine ; partie dans cette aventure de lecture avec un a priori défavorable, j’ai été agréablement surprise, séduite littéralement par l’intelligence de l’auteur ; une intelligence acerbe, méchante mais si juste et si brillante !
Alors, on aime ou on n’aime pas, comme beaucoup d’autres, mais j’ai du mal à approuver : mauvais auteur, du mal à admettre qu’on ait besoin de porter un jugement de valeur pour dénigrer quelqu’un que l’on n’apprécie pas.