Dans le texte, c’est à travers l’évangile
de Jean 8, que j’entendais faire émerger des réactions. Mais comme il est bien
connu que la plupart des gens ne lisent que la première ligne d’un papier,
alors tout le monde s’est égaré dans les méandres d’une pseudo exégèse.
Historiquement, pour simplifier, nous sommes dans une espèce de révolution
néolithique qui extermine la communauté de l’être où le matriarcat était
naturel. La thora mosaïque impose un patriarcat sans partage. Si l’on s’intéresse
à Hegel et à Jung, pour ce dernier, à la dialectique du moi et de l’inconscient,
on comprend mieux que la femme originelle s’enracine profondément dans le matriarcat.
Dans l’inconscient collectif féminin il dessine une société au sein de laquelle
l’autorité parentale légale est seulement maternelle. C’est aussi une société dans
laquelle la liberté sexuelle existe. Dans ce système, les histoires
amoureuses étaient vécues indépendamment des affaires familiales. Le
« père » n’existait pas. La mère élevait son enfant en fratrie où avec
les membres d’une tribu avec laquelle elle partageait sa vie. Sa
liberté sexuelle était totale. Ce qui n’écarte pas l’engagement dans
une relation durable et même exclusive. Ce système perdure encore dans certaines sociétés africaines.
Dans Jean 8, la compréhension, la synthèse est assurée par Jésus le sage de la
triade, entre le pharisien mosaïque légaliste, l’antithèse, et la femme « condamnée »
la thèse d’un amour incompris. Tout ceci est hors de portée du dogmatisme
religieux.