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dégueuloir (---.---.72.215) 23 mars 2007 23:22

Le ministre de l’Intérieur « veut organiser des charters à France 3 », estime la CGT, qui désapprouve les menaces du candidat, proférées à l’encontre de la direction de la chaîne dans les coulisses de l’émission « France Europe Express ».

Nicolas Sarkozy

Nicolas Sarkozy (c) Reuters Deux syndicats de France 3, le SNJ et la CGT, ont critiqué, jeudi 22 mars dans des communiqués, le candidat de l’UMP Nicolas Sarkozy qui aurait, selon Le Canard Enchaîné, menacé de « virer » la direction de la chaîne s’il était élu. Selon le SNJ de France 3, qui a intitulé son communiqué « Nicolas Sarkozy n’aime pas France 3 », le syndicat explique « ne pouvoir accepter des propos ou des attitudes qui mettent en danger nos principes fondamentaux ». « L’indépendance vis à vis de tous les pouvoirs ne saurait être remise en cause par quiconque », a ajouté le SNJ, racontant une anecdote plus ancienne sur le ministre-candidat qui aurait été « jusqu’à dire, sous couvert d’humour, lors d’un déjeuner de presse en janvier avec des représentants de la rédaction : ’C’est pas facile de me suivre quand on est journaliste de gauche...’ ».

Le temps de l’ORTF

La CGT, à travers ses deux sections, SNRT-CGT pour les techniciens et SNJ-CGT pour les journalistes, a estimé pour sa part que Nicolas Sarkozy, baptisé « ministre des expulsions », « veut organiser des charters à France 3 ». Selon la CGT, Nicolas Sarkozy « se croit revenu aux temps peu glorieux de l’ORTF où un simple coup de fil des ministères suffisait à virer des journalistes ». Dans son édition du 21 mars, le journal satirique racontait que Nicolas Sarkozy, qui devait participer dimanche dernier à l’émission de Christine Ockrent « France Europe Express », s’était indigné à son arrivée de ne pas être accueilli comme il estimait devoir l’être et s’était écrié : « Toute cette direction (celle de France 3), il faut la virer. Je ne peux pas le faire maintenant. Mais ils ne perdent rien pour attendre ». Le directeur de campagne de Nicolas Sarkozy, Claude Guéant avait « totalement démenti » que celui-ci ait tenu les propos cités par l’hebdomadaire. smiley


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