Les dégâts provoqués par l’architecture moderne sont en effet innombrables.
Si le centre historique de Paris a été à peu prés préservé (sans doute du fait des revenus tirés du tourisme), dans le reste de la France toute nouvelle construction (en gros depuis 1960) se distingue par sa laideur souvent monstrueuse. Quant à l’urbanisme c’est le chaos total, avec un mélange incohérent de bâtiments de style, de hauteur et de fonction différents : hangars à supermarché, médiocres pavillons avec toits 2 pans tous identiques entre eux, parkings, rocades, rond-points avec souvent une oeuvre « d’art » au milieu, immeubles administratifs des années 60, HLM à racaille, villa « d’architecte » c’est-à-dire généralement un cube démodé aussitôt qu’il est construit...
Bref le monstrueux érigé en principe — tout à fait emblématique de notre société.