@ARMINIUS
« les incarnations des superstitions primitives » Non, la superstition, bien qu’apparenté à la religion, s’y oppose le plus souvent. La superstition est souvent vue comme un excès de croyance. Cela peut aussi être une religion sans vision, avec des actes qui ne recherchent pas la cohérence.
« On pourrait ajouter que les religions ont servi de support à l’asservissement et au contrôle des populations par le pouvoir temporel » -> Certes, mais pour le Christianisme, ce n’est pas de son fait, mais du pouvoir qui a utilisé les religions pour se maintenir. Le concordat était fait exactement dans ce but alors que la séparation des pouvoirs fait parti des gènes du Christianisme. Pour d’autres religions comme l’islam qui n’est pas que religion, mais aussi sytème social et politique, le contrôle de la population par la religion est bien le but recherché.
Quand à Gilgamesh, il s’agit d’un mythe établit à une époque ou tout se transmettait à l’oral. Ce n’est pas l’histoire du déluge qui a un sens, mais ce que cette histoire nous dit de Dieu et c’est bien là que nous pouvons trouver des différences. Les différents récits nous disent surtout que l’humanité a bien tâtonné et que l’idée de Dieu à l’époque des mythes n’a plus court aujourd’hui dans aucune des religions. Cela fait maintenant parti de l’histoire de l’humanité.