NON, « à les [citoyens] solliciter pour demander des propositions. » Il s’agit d’un questionnaire orienté et limité à quatre sujets et de grilles de questions à choix multiples (informatique oblige...).
Le débat national n’est pas un débat mais une consultation.
Les sujets sont imposés par le gouvernement à l’image de la monarchie républicaine qui prévaut.
Les quatre grande catégories proposées n’ont que très peu à voir, me semble-t-il, avec les préoccupations des GJ. L’économie est absente, la remise à plat de la fiscalité idem, les budgets des ménages dont certains sont écrasés par la rente des loyers, le remaniement profond de la représentation et les devoirs des élus, etc. Autant de sujets soigneusement évités.
Les trois piliers de la république financière sont bien présents en toile de fond : protection du capital, souci de la rente (revenus du capital) et protection du patrimoine. Rien de changé depuis la première République. Les variantes sur la fiscalité, omniprésentes, évacuent consciencieusement l’écrasante pression du commerce sur les populations.
Comme toujours, la technocratie toute puissante propose, dans sa générosité condescendante, un débat truqué. Tout ça procède de la soi-disant démocratie qui masque les avantages de quelques-uns sous le couvert du bonheur pour tous.
Après cette mascarade, il devrait y avoir dix fois plus de GJ dans les rues.