@Alina Reyes

C’est celui qui le dit qui y est.

Quoique vous vous en défendiez rageusement, vos diverses réactions me font penser que vous êtes en effet un de ces représentants autoproclamés du Bien sur terre, et pas seulement une idéaliste naïve : vous prétendez interdire la « haine » et son expression tout en n’ayant qu’une hâte, celle d’exprimer la vôtre vis-à-vis des gens qui ne pensent pas comme vous. Tristement typique. Moi, je sais que je défends une idéologie. Vous, vous pensez être du côté du Bien. Voilà pourquoi il est impossible de discuter avec des gens comme vous. Vous êtes sur le plan de la croyance religieuse, pas sur celui de l’argumentation.

Ce faisant, vous me confortez dans mon idée sur le sujet qui est la suivante : la haine est un sentiment humain au même titre que l’amour. Prétendre l’interdire ou interdire son expression est soit la conséquence d’une ignorance terrible sur le plan psychologique ( pour faire court, et je suis sûr que vous le savez aussi, une haine à laquelle on interdit de s’exprimer finira immanquablement par être agie ), soit, à l’inverse, la conséquence de la connaissance du phénomène psychologique que je viens d’évoquer, avec à l’esprit la volonté que se déchaîne immanquablement la violence.

Conclusions ? Il y en a deux. La première, les gens qui veulent interdire la haine ou son expression sont soit des ignorants, s’il n’ont jamais réfléchi aux conséquences d’une connerie pareille, soit des salauds s’ils l’ont fait. Et tout ça au nom du Bien. Ah, les braves gens...

La deuxième. Les gens qui interdisent de fait l’expression de la haine se permettent, ce faisant, d’agir la leur. Ce qui est une violence à l’égard des autres. La violence, c’est de la haine agie. C’est pire que la haine.
Ce sont des petits malins... Fais ce que je dis, pas ce que je fais. Typique.

Tiens, je vais relire un peu de Jung. Oui, je sais...