Bonjour, Pink Marilyn
Très jolie formule. Mais la poésie peut également être très chiante lorsque le rimailleur veut « poéter plus haut que son luth », comme aurait dit le Willy de Colette.
Allez, en cette période de Salon de l’Agriculture, je me risque à un petit poème sans prétention à ma façon :
LA FERME
ENCHANTEE
C’est
une ferme enchantée
Dans
un coin isolé
Au
milieu des tourbières.
On
dit qu’elle est exploitée
Par
un curieux fermier
Epoux
d’une sorcière.
Leurs
vaches donnent un lait bizarre,
On
dirait du Ricard,
C’est
extraordinaire !
Même
les petites brebis
Produisent
du chablis,
Quand
c’est pas du sancerre !
Les
canards sont très sympas
Car
ils pondent du foie gras
Truffé
tous les dimanches.
Dans
l’étang on voit nager
De
beaux saumons fumés
Prédécoupés
en tranches.
Et
puis il y a des dindons
Tous
farcis de marrons
En
prévision des fêtes,
Sans
oublier les gorets
Qui
marchent au beaujolais
Que
produisent les biquettes.
Le
fermier m’a invité
Dans
sa ferme enchantée,
C’est
vraiment formidable
De
se griser le palais
En
dégustant du lait,
Ça
paraît incroyable !
Mais
quel est ce bruit strident
Qui
me perce le tympan ?
C’est
mon réveil qui sonne.
Adieu
mon beau Paradis,
Je
dois quitter mon lit,
Beau rêve, je t’abandonne !