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Jonas 27 février 2019 16:14

@VICTOR Ayoli
Je suis allé au Vietnam, pays qui a été confronté a deux guerres , contre deux grandes puissances , la France et les Etats-Unis. Une fois , leur défaite consommée , ces deux pays ne font plus problème au Vietnam. Aucun vietnamien, n’a commis d’attentat contre les Français ou contre les Américains à cause du passé. Aucun vietnamien , n’ a égorgé un Français ou un Américain pour se venger sur les atrocités commises pendant les guerres. Seuls les Arabo-musulmans , frustrés , plein de haine et de ressentiment qui agissent de la sorte. Partout, ou les adeptes de l’islam sont présents , ils causent des problèmes. Regardez bien une mappemonde et noter les pays et les régions.

Un fait , qui a son importance et que la presse bien-pensante , par paresse d’esprit et par manque de courage ne relève pas. En me rendant dans les deux pays, Vietnam et Algérie (pour des raisons professionnelles) , je constate. Le Vietnam , a édifié des monuments a la gloire des soldats , construit, des musées , Hô Chi Min, de l’histoire militaire , de la révolution etc. 

En Algérie ce sont cent ( 100) fois plus d’édifications que le Vietnam. Des milliers de monuments aux morts, des cimetières un peu partout, musées , mémoriaux , monuments à la gloire des chefs de la résistance etc

L’Algérien , vivant un quotidien difficile, ne voyant pas d’avenir prometteur , les pouvoirs en place lui font vivre le passé. << Le grand enjeu de l’âme algérienne : sauver l’enfant ou l’ancêtre ? Restaurer le passé ou construire l’avenir ? Planter ou enterrer ? Le cimetière ou l’accouchement ? Né d’un déracinement et d’un déni , le pays aime ses racines . Il en fait un culte et une maladie( ...) Cela est bien. Un être sans ancêtres est une feuille morte qui tient la main à une valise , un homme sans mur derrière le dos , un buisson avec un drapeau . L’ancêtre est nécessaire au nom et au prénom , il donne à la terre les formes d’une mère et au pays l’énergie d’une poignée de mains. (...) 
De l’autre côté , le pays va mal , parce qu’il n’aime pas ses enfants qui ne l’aiment pas . L’instinct filial est malade chez nous. On ne pense pas à demain mais à hier. On préfère la racine à la récolte Les peuple conquérants se reconnaissent à l’éclat de l’oeil qui voit l’enfant venir dans un siècle encore obscure. Alors ces peuples construisent, creusent , prévoient et calculent les récoltes et les érosions des terres. Ce qui n’est pas notre cas. Le culte des an-êtres et des martyrs a fini par donné un teint jaune même aux nourrissons. On a une obsession du passé irrésolu. Tout le discours politique est bâti sur la culpabilisation par les ancêtres , et par les enfants . ( ...) Nous ne pensons pas à ce que l’on lègue à nos enfants comme Maghreb, comme pays, comme puis et réserves , comme villes et écologie. Cela se voit chaque jour. (...) (Kamel Daoud -Mes indépendances -ed. Actes sud , 2017, pp, 446/447) 


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