A mon avis, ce qui est important c’est que l’on admettre le principe d’une taxation en fonction du chiffre d’affaire local, qu’il s’agisse de la ventilation des profits au pro-rata, ou d’un taux forfaitaire. Après ça, le principe étant instauré, il pourra progressivement être étendu à d’autres multinationales, et le taux pourra être adapté. A un certain stade, l’artifice de manipuler les chiffres pour imputer les bénéfices dans les paradis fiscaux et les pertes dans les pays à taux plus élevés deviendra inopérant, et on pourra revenir à une déclaration « normale ».
Donc un petit pas dans la bonne direction, c’est bon à prendre.