• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


En réponse à :


Hervé Hum Hervé Hum 8 mars 2019 10:39

@Legestr glaz

La démocratie, dans son sens étymologique, n’implique pas de s’arrêter aux frontières d’un pays, elle peut tout aussi bien parler de toute l’humanité en tant que peuple de la Terre. Et en fait, la démocratie à notre époque ne peut venir que de l’union des peuples, résolvant leurs antagonismes uniquement sur la base de la raison, logique, c’est à dire, sur la base des règles d’équités sociales et économiques. Sans cela, nous vivrons toujours en dictature, car la nécessité des chefs continuera, puisque la guerre entre tous (appelé concurrence en économie) ne pourra pas être dépassé. Cet, selon les lois de la physique, impossible !

Le mot implique par contre qu’il n’y ait pas de conflit d’intérêt entre les différentes classes ou groupes culturels à l’intérieur du peuple, car cela interdit la souveraineté du peuple en tant qu’unité de ses membres, mais uniquement une lutte permanente entre minorité et majorité, chacune étant dominé par des chefs. La démocratie n’admet pas de chefs, c’est antinomique !.

L’argument, le seul, pour affirmer la démocratie à l’intérieur d’une société avec des classes ayant des intérêts contraires est dans le fait que la ou les parties perdantes aux élections ; acceptent de subir la volonté des gagnants, sur la base de pouvoir changer d’option de manière régulière.

Mais, lorsque la politique économique est déjà scellée et ne peut être réellement discuté et donc changé, cet argument ne peut effectivement plus être invoqué et c’est ce que votre commentaire stigmatise.

Mais cela n’est pas lié au fait que les dirigeants français ne seraient plus maîtres de la politique française, car même avant l’avènement de l’UE, les dirigeants français étaient déjà pieds et poings liés. L’UE n’a fait que confirmer cet état de fait, rien d’autre.

Car le principe de la souveraineté du peuple, indépendamment de l’antagonisme de ses différentes classes sociales, implique, exige la transparence totale de l’information et sa non manipulation sous quelque motif que ce soit. Or, la principale manipulation de l’opinion publique ne réside pas tant dans la dissimulation de certaines informations, mais dans son traitement visant à cacher, tronquer les relations de causalités qu’implique toute information factuelle. Cas actuel sur le Venezuela où la crise humanitaire, provoquée et soutenue par les dirigeants US n’est pas rappelé par les médias de propagande détenues par la classe des propriétaires de l’économie et des gouvernements à leur bottes.

Bref, de partout où l’on regarde, la démocratie n’existe pas... Encore !


Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page

Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.


FAIRE UN DON


Palmarès