@l’auteur = Il y a un excellent livre que je puis vous conseiller, c’est celui d’Israel Finkelstein et Neil Asher Silberman : La Bible Dévoilée (et il se trouve que j’ai eu accès à des extraits de traduction de ce livre en anglais, et que l’on peut traduire aussi par la Bible ’déterrée’) et si cela vous intéresse, je pourrais venir vous poster le PDF que je suis entrain de réaliser à partir de ces larges extraits de traduction.
Sur ce sujet, voici ce que disent les auteurs et je précise que le livre a été publié en 2001 : L’avènement et la chute
de l’ancienne Israël
[…] Comme nous l’avons vu, il n’y a pas de preuves
archéologiques convaincantes qui pourraient établir l’existence historique
d’une grande monarchie unifiée, centrée à Jérusalem et qui aurait régi
l’ensemble de la terre d’Israël. C’est ici que nous atteignons le plus haut
point de contradiction entre le
Bible et les trouvailles archéologiques. S’il n’y a pas eu d’exode, pas de
conquête, pas de monarchie unifiée, que devons-nous en conclure de ce désir
biblique d’unification ? Que devons-nous faire de cette longue et difficile
relation entre le royaume de Judée et Israël pendant près de deux cents ans ?
Il y a de très bonnes raisons suggérant qu’il y a toujours eu deux entités des
plateaux bien distinctes, desquelles celle du Sud fut toujours plus pauvre,
plus faible, plus rurale et ayant eu bien moins d’influence…
[…]
Archéologiquement et
historiquement, le fait d’avoir redaté ces villes de l’ère de Salomon à l’époque
des Omrides a d’énormes implications. Cela retire la seule preuve archéologique
qu’il y ait eu une monarchie unifiée basé à Jérusalem et suggère que David et
Salomon n’étaient en fait, en termes politiques, que des petits chefs tribaux
des collines dont le pouvoir administratif n’était que très localisé à cette
zone des collines. Plus important, cela montre que malgré l’insistance biblique
sur l’aspect unique d’Israël, un royaume des plateaux d’un type proche-oriental
très conventionnel émergea dans le Nord au début du 5ème siècle
avant notre ère.
[…]
L’interprétation
de la Bible de la destinée du royaume du Nord est purement théologique. En
contraste, l’archéologie offre une perspective différente sur les évènements
qui eurent lieu un siècle après la chute des Omrides.
Comme le Dr. A. Ezzat a beaucoup « emprunté » à Finkelstein et Silberman, en ne manquant pas d’y faire référence et que ces travaux de recherche convergent avec les leurs, je puis si cela vous intéresse, vous laisser le PDF de 68 pages que je tiens parfaitement à jour avec ces nouvelles publications ► https://jbl1960blog.files.wordpress.com/2018/10/dr-ashraf-ezzat-traduction-de-la-bible-et-falsification-historique-dernic3a8re-version-doctobre-2018.pdf
Ces lectures nous permettent d’exploser tous les mythos dont celui qu’un Peuple élu par un dieu pourrait revendiquer toutes Terres Promises par celui-ci en tous lieux et en tous temps et surtout de toute éternité...
Ceci ayant toujours cours aujourd’hui en Palestine, avec la Nakba, et depuis 1492 avec la ’conquête’ du Nouveau Monde, qui d’ailleurs a trouvé son point d’orgue quand les colons puritains de
la Nouvelle-Angleterre allèrent jusqu’à s’imaginer être les Israélites errant
dans la nature sauvage, qu’ils ont recréé la Terre Promise avec ses Salem,
Hébron, Goshen et Nouvelle-Canaan dans leurs nouveaux pâturages et aucun
d’entre eux ne doutait de la véracité de la saga biblique...
JBL1960