Terrible...

Des solides et liquides transparents, ça existe.

Pour les solides, ce sont tous des diélectriques : Chaque atome tient bien ses électrons, et ne les partage pas avec n’importe qui. Tout au plus avec un seul atome voisin à la fois.

Pour être transparent et non pas translucide, le verre n’absorbe pas, ne réémet pas non plus. Il respecte la largeur et la planéité des fronts de phase. Le couplage à l’onde électromagnétique se contente d’ajouter de l’inertie et du retard à l’onde qui passe. Durant la traversée d’un milieu transparent, la lumière devient « lourde », provisoirement.

L’air clair est transparent, le brouillard et les nuages ne le sont pas. Et pourtant la masse volumique globale ne change guère, à température égale. Les gouttelettes sont au moins aussi grandes que la longueur d’onde de la lumière visible, et elles diffusent dans toutes les directions, par réflexion et réfractions. Plus grosses, les gouttes de pluie donnent même des arcs en ciels.

Alors que dans l’air clair, pas d’obstacle de taille comparable à la longueur d’onde. Juste des molécules qui ajoutent un peu d’inertie et donc de retard.

Toutefois, pour des raisons encore de nos jours mal connues, ces molécules diffusent (dévient) les longueurs d’onde les plus courtes, ce qui donne le bleu du ciel. Diffusion de Rayleigh. Les principales molécules de l’air, soient le diazote et le dioxygène n’ont pas d’autre couplage électromagnétique que Rayleigh.

Pour un enfant de six ans, il faut dessiner pas mal, et parler peu. Notamment dessiner le destin des fronts d’onde (pour chaque photon) à la rencontre d’une gouttelette de brume. Là c’est évident que la transparence est perdue.

La vision dans l’eau ? Bien des poissons, et notamment les requins se servent davantage de l’électrolocation, et chassent efficacement en eau trouble.