@lala rhetorique
oui, ou plutôt : « on ne peut plus »
Le processus du « Brexit » a été initialisé par l’UKIP, parti que l’on pourrait qualifier de « populiste » si on intégrait le glissement de cet adjectif qui est devenu synonyme de « démagogue ». Le seul but était de récolter des voix en jouant sur le registre : « être dan l’UE nous coûte plus cher que ça nous rapporte ».
Les conservateurs qui étaient en difficulté ont cru pouvoir récupérer les voix en question en emboîtant le pas alors que les travaillistes prenaient le contrepied pour jouer le vieux jeu du système de Westminster.
Entre temps, les conservateurs on voulu jouer la carte « intégration totale à l’empire américain » dans lequel le Royaume-Uni représente ce qu’était la « provincia » dans l’empire romain.
Mais, patatras, élection de Trump aux Etats-Unis et abandon de la « globalisation » pour le « multilatéralisme » (chacun pour soi et dieu pour tous).
Les conservateurs étant cocus et les travaillistes rejoignant leur famille naturelle de socio-démocrates européens, les cartes se sont brouillées : les joueurs ne savent plus toujours qui est leur partenaire, ni dans le parlement britannique, ni dans l’OTAN, ni sur la planète.