Voilà une analyse qui est à la fois
claire et succincte, mais elle me semble contestable.
Sur les 5 scenarios alternatifs
proposés, seul le premier me paraît tenir la route. En effet :
N° 2 : totalement irréaliste car
il faudrait l’unanimité des états membres ainsi en pratique que de
la commission, et j’en oublie...
N° 3 : cela n’aurait aucune valeur
juridique et de plus c’est très difficile.
N° 4 : je ne vois pas en quoi ces
traités seraient en contradiction avec une norme impérative du
droit international général ; il en va différemmment pour
certaines décisions prises ultérieurement en application des
traités mais elles n’invalident pas les traités eux-mêmes.
N° 5 : lequel ?
A mon sens, les vrais problèmes sont
ailleurs.
En pratique ( je ne développerai pas,
mais ce la résulte notamment du point suivant ) il faudrait des
modifications de fond de la constitution fançaise, donc un
referendum. De toute façon un referendum est politiquuement
indispensable.
Dès l’annonce d’un possible Frexit, il
y aura des attaques spéculatives (mur d’argent) et des attaques de
la commission de l’U.E. (déficits excessifs). Il faudra prendre
immédiatement des mesures d’urgence du type contrôle des changes et
pas seulement. Ceci impliquera de désobéir aux traités de
l’U.E. sans attendre la sortie. C’est impossible sans changement en
profondeur de la constitution française. En même temps, il y
aura urgence...
Un travail préparatoire politique,
économique et financier et juridique s’impose dès maintenant car
cela prendra du temps. Qui le fera ?