L’Algérie sans Bouteflika est la même qu’avec Bouteflika. Les structures de l’Etat sont les mêmes, la situation économique est la même, celle du développement industriel aussi, les fonctionnaires, hauts et bas, sont les mêmes, et les corrompus également.
Il faut donc beaucoup de naïveté pour pavoiser. Comme il en fallait pour croire aux « printemps arabes ». L’Algérie continue comme devant.
« Désormais, beaucoup de jeunes veulent des emplois… »
Pour fabriquer quoi ? Avec quelle formation ? Où ? Et qui sera vendu à qui ? L’industrialisation ne se décrète pas, c’est l’aboutissement d’un processus qui ressemble à un marathon, pas à un sprint. En Algérie, presque tout est à mettre en place.