.../... L’islam, dont je lisais beaucoup de
textes, m’inquiétait de plus en plus mais, surtout, je voyais mes anciens
camarades de gauche s’enfoncer dans un nouveau
négationnisme qui n’en reconnaissait pas la dangerosité. Plus grave encore,
parce que beaucoup plus largement répandue, s’installait dans les médias la monstrueuse présentation de
l’islamophobie (la crainte et la détestation de l’islam) comme identique à de la haine envers les musulmans (les adeptes de cette
religion) voire même à du racisme, et plus généralement à de la xénophobie.
Après des années de renoncement je revins
alors à mon projet d’éditer, mais sans développer pour autant sur la violence
islamique, continuant de penser que, si
les chrétiens donnaient l’exemple, des musulmans individuellement
pacifiques pourraient ensuite se lancer plus facilement dans une tentative de
désacralisation de la violence dans leur propre religion, dont je n’ignorais
pourtant pas qu’elle serait cent fois plus difficile.
Pour ne pas risquer de m’entendre répondre
à nouveau qu’on ne voyait pas bien où je
voulais en venir j’éliminai une grande partie de mon manuscrit, des réflexions sur la Foi
Bahaïe, une religion créée au 19e siècle et que je vois un peu comme étant à
l’islam ce que le christianisme est au Judaïsme (plus précisément à « l’hébraïsme »,
la religion des Juifs à l’époque de l’Ancien Testament) .../...