Les paysans ont transformés les ruisseaux qui serpentaient dans la plaine en les redressant et ainsi réduisant leur longueur par 3 ou 4, peut-être plus, ce qui fait que l’eau s’écoule beaucoup plus vite pour se jeter dans les plus grosses rivières, puis les fleuves et la mer. Ils ont aussi coupé tous les saules qui bordaient ces rivières. Les ruisseaux sont curés-ce qui n’empêchent pas la pénurie de curés-. Avec les périodes de canicule que nous connaissons aujourd’hui, ces ruisseaux sont souvent à sec en été. Donc plus de vairons, ni d’épinoches. Plus de salamandres ni de tritons. Les paysans, qui ne sont plus que des conducteurs d’engins payés à coup de crédit faramineux, en faisant disparaître la flore et la faune de ces ruisseaux œuvrent aussi pour leur disparition.