Un certain nombre de personnes ou de sociétés dites savantes soutiennent ce projet de vaccination pudiquement appelée universelle anti-HPV dans la foulée d’une embardée hâtive et don-quichottesque d’une poignée de députés qui avaient déposé une Proposition de loi N° 1118 visant à ajouter le vaccin contre le papillomavirus sur la liste des vaccinations obligatoires.
Cependant en plus d’être déontologiquement et juridiquement peu acceptable il y aurait de très fortes chances qu’une telle loi serait anticonstitutionnelle puisque d’autres moyens de « prévention » existent. Le dépistage par frottis a fait ses preuves, et différents moyens de traiter ces lésions existent également.
Il serait surtout illusoire également de faire croire aux adolescentes qu’elles seraient protégées contre un cancer du col de l’utérus qui surviendrait hypothétiquement 20 ou 30 plus tard puisque le vaccin Gardasil 9 ne protège que contre les infections de quelques souches HPV parmi une centaine considérées comme potentiellement oncogènes.
La médecine mondiale standardisée (le fabricant et l’OMS) propose un Gardasil 9 qui n’est qu’un Gardasil 6 sous nos latitudes françaises, la prévalence de certains types de HPV n’étant pas la même partout dans le monde ! tromperie sur la marchandise !
« Le vaccin 9 valent sera modérément utile en France car
il ne contient pas les 3ème, 6ème et 7ème génotypes qui sont les plus
fréquents chez nous qui sont les HPV 51, 56 et 53 » avait
déclaré Isabelle Heard (chercheuse en rétrovirologie moléculaire) de
l’Institut Pasteur au site médical Medscape, en 2014.
(*) "L’utilisation de Gardasil chez des femmes adultes devra prendre en
compte la variabilité de la prévalence des types d’HPV dans les
différentes zones géographiques." https://www.mesvaccins.net/web/vaccines/7-gardasil