Quand même quelques écueils à cette ouverture… Quid des
mémoires* concurrentes de 1954 à 1962… qui fera le premier pas et tendra la
main ?
France, elles ont commencé au niveau de l’État : reconnaissance
de Charonne, Maurice Audin, 17 octobre 1961, reconnaissance du massacre de
Sétif (2015)… procès Aussaresses, mais au niveau associatif c’est plus
difficile et laborieux et encore maintenant : Pieds noirs installés dans
le Midi, Harkis, Algériens arrivés depuis 1962, leurs descendants nés sur ce
territoire et bégayant leur identité confuse, montée du vote d’extrême droite
née de la guerre d’Algérie…
Algérie : la mémoire officielle historique est celle dictée par le FLN, très utile pour garder le
pouvoir mais donc à réécrire et à quel prix face aux mémoires
individuelles : Krim Belkacem… Messali Hadj… la Kabylie… L’Islam… Harkis.
Qu’en est-il à cette heure ?
Rappel anecdotique : c’est François Mitterrand qui a
saisi la main de Helmut Kohl à Verdun.
L’impasse mémorielle dépassée et tout irait mieux pour les
affaires (peut être) ; c’est un préalable mais…