@samy Levrai
Je ne vais certainement pas aller contre votre opinion.
Je vous donne seulement cet extrait de ce que j’ai écrit dans « Jean Moulin démasque Charles de Gaulle et les socialistes » :
"C’est
Étienne Boegner, délégué de la France Libre aux États-Unis, qui
témoigne de l’entretien qu’il a eu à Londres avec le général
de Gaulle le 28 mai 1942, à l’occasion duquel celui-ci lui
déclara :
«
J’ai
pris Saint-Pierre-et-Miquelon et je le reprendrais ! Je suis la
France et Saint-Pierre est à moi, pas aux Américains ! »
À
l’évidence, si nous considérons l’ensemble de la politique de
Charles de Gaulle sous l’angle de l’équivalence entre la France
et son propre moi, bien des choses deviennent très claires… Ne
sont Françaises et Français, ou bonnes Françaises et bons
Français, que celles et ceux qui, de nationalité française ont, de
plus, le mérite incomparable de se rallier à lui. Autrement dit
encore, ne sont Françaises et Français que les gaullistes.
En
face de cela, les propos qu’Étienne Boegner retransmet à De Gaulle
de la part de Sumner Welles, secrétaire d’État adjoint
américain, n’ont évidemment aucun poids :
«
Il
m’a chargé de vous dire en tout cas, que vous devez faire des
efforts, mieux vous entourer, élargir le Comité. La seule limite
posée par les États-Unis est la suivante : il est impossible
de reconnaître un gouvernement de la France libre, hors du
territoire français, avant la fin de la guerre.
»
Bien
sûr, selon le Général, le gouvernement de la France est là où il
est, lui, De Gaulle. Et si l’on ne veut pas comprendre cela,
secrétaire d’État adjoint, américain ou pas, voilà à quoi l’on
s’expose :
«
Eh
bien, vous pouvez dire à votre ami Welles qu’il est un con, une
ganache, un idiot, et vous direz de ma part à ce vieil abruti de
Hull [secrétaire
d’État] qu’il
est un con, une ganache, un idiot. Je les emmerde ! Vous
comprenez. Je les emmerde ! Ils ne comprennent rien. Ils ne
veulent rien comprendre. Eh bien, la guerre les balaiera et moi, la
France, moi je resterai et je les jugerai ! »
Après
cela, que lui restait-il à espérer des Américains ?"
NB. Je vous rappelle que dans le débarquement sur les côtes de Normandie, il n’y avait de français que le commando Kieffer composé de 177 hommes... soit à peine un peu plus de 1% des effectifs totaux... Et ce n’est évidemment pas que pour les propos que nous lui voyons tenir ici... Il aura été ignoble de bout en bout, avec tout le monde, et plus particulièrement avec les Français de son entourage le plus rapproché...
Sur ce type de comportement tout au long de sa vie, lisez : Pompidou, Debré, Peyrefitte, Foccard, Claude Guy, etc... Il n’y en a pas un qui y ait échappé. Malheureusement, les Français(e)s ne savent pas lire...