L’histoire
du pays sur lequel nous vivons et qui s’appelle actuellement la France, la
Belgique, et la Grande-Bretagne, a eu quatre périodes très distinctes les unes
des autres :
1°
La première époque fut la période celtique ou pré-celtique ; l’âge divin
(féminin).
2°
La seconde fut la période gauloise, que les historiens appellent l’âge du fer.
C’est le millénaire qui précéda notre ère ; l’âge héroïque (masculin).
3°
La période gallo-romaine.
4°
La période franque.
Notre
pays a accompli, à travers ces périodes diverses, tout le cycle de l’évolution
humaine.
Dans
le premier âge, l’âge heureux de la jeunesse humaine, une civilisation
grandiose régna ; ce fut l’âge d’or, résultant partout de la première
organisation sociale basée sur la Gynécocratie (représentée par la Maîtresse ou
la Reine), de la première organisation religieuse basée sur la Théogonie
(représentée par la Déesse), et de la première organisation familiale basée sur
le Matriarcat (représentée par la Mère). Ce fut l’époque celtique et
pré-celtique.
Dans
l’âge suivant se produisit la première révolte de l’homme contre le régime
féminin.
Chez
les Celtes, c’est l’âge du fer qui commence. L’homme dispute à la femme sa
suprématie ; c’est la révolte des Gaulois (ceux masculinistes), combattant les
Celtes et leur disputant le pouvoir.
Vient
ensuite l’âge de la décadence qui livre la Gaule à la puissance romaine.
Et
cela se termine dans la quatrième période, l’âge de la corruption qui résulte
partout du règne de la Force triomphante.
On
ne considère pas les Celtes comme les premières races ayant habité l’hémisphère
boréal. Avant eux, on sait qu’une race pré-celtique a existé et peuplé la
moitié de la terre, ce sont les Hyperboréens.
Rappelons
que toutes les races sont autochtones ; nous nions les émigrations en masse de
peuples entiers.
La
race blanche habitait l’hémisphère boréal parce que c’est là qu’elle était
sortie de la végétation boréale qui avait été son état embryonnaire.
Une
race noire, plus ancienne, était sortie de la végétation tropicale d’Afrique et
d’une partie de l’Asie.
La
race rouge, moins connue, s’était développée sur les hautes montagnes de
l’Amérique du Nord. Cette race avait possédé l’hémisphère occidental, pendant
que la race jaune possédait l’oriental.
Dès
que ces hommes de races diverses furent mis en contact, des rivalités se
manifestèrent. La race noire, qui avait mûri plus vite que les autres dans les
régions de l’Equateur, était entrée dans la vie à une époque où la race blanche
possédait encore la pureté de l’enfance. Cela causa aux blancs hyperboréens de
l’horreur pour cette race.
L’histoire
glorieuse de la Celtide a été cachée par les historiens grecs et romains parce
qu’elle était à la gloire des femmes.
C’était
une gynécocratie fondée sur le droit naturel.
(…)
Pour la première fois, il y eut des sociétés secrètes dont les membres, unis
par les mêmes principes, se juraient fidélité inviolable et se reconnaissaient
même, parmi les autres initiés, à de certains signes. La société
pythagoricienne fut la plus étendue et la plus féconde en grands hommes. C’est
pour les imiter qu’on fonda les Orphiques, les Mithriaques, les Nazaréens, etc.
Les Esséniens, les Isiaques, les Samanéens, les Tao-sse furent d’autres
sociétés féministes, fondées toutes dans le but d’arrêter la corruption, de
secourir les femmes, de s’opposer au despotisme des rois ou aux débordements
des peuples. Ces sociétés se multiplièrent partout.
Les Celtes