@JL,
Vous avez, en ce sens raison ; la plupart des occidentaux qui ont la capacité d’investir en Chine le font. C’est pour cela que notre textile européen est délocalisé ; ce qui signifie que l’on ne fait que déplacer les moyens de production principalement en Chine pour les raisons relatives au coût de la main d’oeuvre.
Par ailleurs, il n’est guère surprenant de voir des représentants d’assurance comme monsieur Bébéar se plaindre de cet état de faits : pendant que certains font fortune sur cette forme d’esclavagisme moderne, certaines activités (comme les assurances) n’y trouvent strictement aucun intérêt économique ; quels sont les chinois en capacité de cotiser à une assurance privée dès lors que leur niveau de revenu, comme il est indiqué, leur permet à peine de survivre ?
Si monsieur Bébéar était un dirigeant de Valéo, par exemple, remettrait-il en question les délocalisations annoncées ... en Chine ? J’en doute fort, désolé ! Ce monsieur que vous citez comme référence ne défend que les intérêts de sa branche professionnelle qui n’a pas encore trouvée sa place dans les facteurs de croissance chinoise ; ce n’est en aucun cas un point de vue humaniste !
Je rejoins pourtant les inquiétudes de notre auteur, mais je ne suis pas certain que nous ayons la même approche ou alors vous avez, à mon sens, introduit des maladresses.