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Étirév 16 juillet 2019 10:12

En complément de cette exposition, parlons de l’Apocalypse de « Jean », bien plus optimiste, en réalité, dans son Esprit originel.

L’Apocalypse est un livre écrit par un auteur qui se répand en doléances sur le mal qui règne partout, sur le sort des opprimés victimes des religions et des institutions nouvelles des hommes.

Il s’élève contre Jézabel, désignant ainsi les femmes perdues qui suivent les Paulinistes. Il accuse les Nicolaïtes et les Juifs qu’il appelle « ceux de la synagogue de Satan », et annonce, une fois de plus, le retour de la Femme-Messie.

Ce livre, tout rempli de réminiscences de l’Ancien Testament, a évidemment été altéré par les Jésuites qui y ont mis, après coup, leur Jésus, leur Dieu Père, leur personnel ecclésiastique et les douze apôtres à la place des douze tribus, ce qui fait qu’ils apparaissent comme contemporains des prophètes. L’Apocalypse a dû être écrite avant la destruction du temple ; les remaniements qu’elle a subis, peut-être plusieurs fois, ont dû commencer dans le IIème siècle, L’ancien symbolisme, dont la signification était connue et facile à comprendre, y devient un surnaturel fantastique en prenant les idées abstraites symbolisées pour des réalités concrètes. Cette transformation de l’idée se retrouve dans tous siècles, c’est l’éternel manteau de l’ignorance et de la bêtise posé sur l’éternelle Vérité.

L’Apocalypse en est un des plus frappants exemples. Ceux qui savent la lire et la comprennent y voient de grandes choses, de tout temps elle a eu un grand prestige. Ceux qui ne comprennent que la lettre sans apercevoir l’esprit n’y voient qu’une vision étrange d’un illuminé.

On nous dit que c’est Jean l’Evangéliste qui est l’auteur de l’Apocalypse. Or, comme Jean, c’est Johana, nous ne doutons pas que c’est cette grande femme, fondatrice du premier Christianisme, le seul vrai, qui a écrit le livre dans lequel, découragée après toutes ses luttes, toutes les persécutions subies, elle met son dernier cri d’espérance : « Si la femme n’a pas triomphé avec nous, elle triomphera dans l’avenir », après que le règne de l’homme aura apporté au monde toutes les tribulations qu’elle annonce.

L’Apocalypse semble avoir été, d’abord, le livre rituélique des « Mystères Johanites  ». (…)

Tel est ce livre étrange qu’on a appelé « le livre de la Fatalités », parce que les malheurs du règne de l’homme, qu’il annonce, sont les conséquences fatales des instincts de sa nature masculine Dans sa forme altérée, il a un caractère surnaturel qui le rend ridicule ; mais on aperçoit, cependant, à travers ce voile qui cache et déforme, la pensée première, l’annonce du retour de la Femme à la vie sociale, du réveil de son Esprit refaisant la science, en un mot de sa Résurrection.

Les détails mêmes de cet événement étonnent ceux qui savent par leur exactitude, ce qui fait qu’une question se pose :

Johana, qui a écrit le livre, a-t-elle aperçu les événements futurs par intuition ? Si cela est, l’intuition est une faculté qui peut s’exercer à longue distance, ce qui supprime pour notre cerveau la notion du temps. Quel problème à méditer !


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