Trois
mensonges, entre autres, dans l’histoire des hébreux
1°)
C’est Philon d’Alexandrie qui, quelques années avant notre ère écrivit la légende
de Moïse, telle que nous la connaissons.
Son
livre intitulé « De vita Mosis » était un roman sans aucune base
historique et dans lequel il avait introduit les mœurs nées du Droit romain.
Ce
récit mensonger donna à l’homme glorifié sous le nom de Moïse une consécration
et le fit entrer dans l’histoire.
2°)
Lorsque Renan, dans le cours qu’il professait au Collège de France, arrivait au
verset 12 du chapitre XVI du premier livre de Samuel, où il est dit : « Elle
était blonde et belle de visage », il s’arrêtait et, avec son air de
paternelle bonhomie, disait au public qui l’écoutait : « Quelle bizarrerie !
tous les adjectifs qui qualifient David sont au féminin. Pourquoi belle ? »
Puis
il faisait lui-même à sa question cette étrange réponse : « C’est sans doute
parce que la beauté est un attribut féminin... Les Hébreux ne devaient pas
employer ce mot au masculin. »
En
effet, dans la Bible hébraïque, tous les adjectifs qui qualifient David sont au
féminin, et Renan ne s’apercevait pas qu’il s’agissait d’une femme, alors que
lui-même, dans son Histoire du Peuple d’Israël, écrivait ceci : « David est
un charmeur, prodige de grâce, d’élégance et d’esprit, capable des sentiments
les plus délicats ; dès qu’on le connaissait, on s’attachait à lui, son type de
figure tranchait sur les visages basanés de ses contribules. Il avait le teint
rose, des traits fins et aimables, une parole douce et aisée. De très anciens
textes le présentent comme habile cithariste et poète exercé. »
Tels
sont les traits caractéristiques de sa féminité qu’on n’a pas pu lui ôter. Son
sexe qu’on a voulu cacher se révèle à chaque ligne du livre qui parle d’elle.
3°)
Salomon, ce roi que ses flatteurs dotent de tant de sagesse fut un grand fou.
C’est
sous son règne et à cause de son règne que recommencent les luttes de sexes et
qu’elles deviennent ardentes.
Salomon
se servit du pouvoir qu’il prit pour agir en homme qui secoue toute loi morale
; il fut débauché : l’histoire lui donne 700 femmes et 300 concubines.
Cependant,
les lois de la psychologie démentent ce fait ; c’est qu’il n’est pas possible
qu’un homme débauché soit un sage, un penseur, un savant. Celui qui a 700
femmes et 300 concubines n’écrit pas des ouvrages de science.
Les
historiens qui ont attribué à Salomon l’œuvre de Daud, sa mère, ses Psaumes,
ses ouvrages de science et de sagesse, lui ont aussi attribué la construction
de ce Temple, dans lequel la doctrine de cette Reine et celle de Myriam
devaient être enseignées.
La véritable Histoire Sainte